Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mondevenir/imami hassanإمامي حسن
Le blog de mondevenir/imami hassanإمامي حسن
Menu
le moi enfant 3

le moi enfant 3

le moi enfant 3
le moi enfant 3

L’enfant timide :

L’écriture restera une thérapie forte douce pour chacun de nous. Ainsi en gravant dans notre mémoire enregistrée avec ces langues parlées, certes c’est la voie pour pénétrer dans l’inconscience et l’oubli jamais oublié au fait réel.

Cette personne qui manipule ce clavier au sein des matins en azur et au calme, cherchera t elle un chemin simple dans ce sujet complexe ?

Peut être oui, peut être non.

Trouvera t elle un remède à des déséquilibres inconnus ?

Voilà des questions pièges, qui m’emmènent dans une noyade bizarre. Ce serai un voyage mythologique puisqu’il nous emmène dans une image ou plusieurs qui sont exotiques et miraculeuses.

La timidité, a connu un voyage de contexte et d’emploi varié. Même, il était contradictoire navigant entre deux rives bien orthodoxes. Dans notre culture islamique et marocaine, (ALHAYAE) est bien voulu présent et demandé. Il est un pilier de l’Islam et de la croyance. Sa branche qui le rend florissant.

Alhayae est une timidité basée sur une éducation religieuse et sociale contenant le respect, la modestie, l’amour de Dieu et la totale soumission à ses ordres.

Il sera le champ d’examen pour nos sens et nos désirs matériaux. Les grands philosophes mystiques cherchaient à maîtriser le désir pour une comparution sainte devant le divin Dieu, le Grand Dieu.

Ce conflit contradictoire entre le besoin d’une candeur d’âme et d’une satisfaction des besoins sensuels et matériels de nos corps et nos envies, restera toujours une flamme de la vie à gérer pour qu’elle ne brûle pas notre champ fertile de la vie, nos épis cultivés à travers les années vécues.

Au côté contre, on trouvera l’extrême impudence enregistrée chez les libertins. Les siècles passés nous parles de personnalités et de philosophies en conflits permanent entre ces deux rives. L’enseignement que nous avons obtenu et accumulé, contient cette croisade entre marées hautes et basses, où l’on connaissait jamais qui était la loyale entre les deux.

Jusqu’à nos jours, dans notre vie psychique et analyse morale, on vit dans ce conflit. On réfléchit dans son océan discordant.

Aurai je besoin de cette introduction complexe pour parler du Moi enfant ? il parait que c’est difficile. Il faut juste du courage pour le réaliser.

 

Je serai moi toujours ce HASSAN IMAMI, comme un arbre qui évolue dans son pâturage, entouré de plusieurs zones d’arbres et de forets, d’ombres plus que de lumières…

Hassan, lui aussi a connu une  éducation variée et diverse. Le contexte historique qui a produit la génération de son père, sa famille, sa société ainsi que sa génération qui a suivi le mouvement de la vie, était fort présent dans son éducation.

Le père est un diplomé de la faculté d’ELKARAWIYINE, si l’on peut la nommé avec, car ce serait une faculté ou une haute école de formation traditionnelle, liée a des sciences et connaissances médiévales plus que moderne.

Ce serait mon opinion présent sinon elle était le but idéal à réaliser comme monde d’accès pour tout ambitieux de culture et du savoir.

Le retour du père à sa ville natale en 1948 diplômé avec AL ALAMIYA, qui est égale à la licence de nos jours, le poids d’un étudiant devenu homme du savoir, de la religion et des lettres… le berceau serait une société qui a soif du tout. Son histoire qui connait la colonisation, l’illettrisme, l’ignorance, elle cherchait inversement et au contraire à sortir de son ère médiévale et de son cocon presque devenu éternel.

Ce serait le poids d’une éducation forte présent chez Hassan. Son entourage qui se comportait avec lui et jusqu’à nos jours, en tant que fils du fkih, du savant et du père social comme désirent plusieurs à le considérer avec. Une personnalité charismatique qui a pu influencé toute une génération, une ville, une montagne avec ses diversités ethniques et culturelles.

Hassan, dés son enfance était considéré ainsi. Un certain respect qui me demander d’être le top modèle d’une éducation idéale, disant mystique.

Mais cet enfant de nature humaine, d’envies naturelles, pourrait il être angélique et idéal ?

En vérité, ce serait l’impossible demandé, mais le souhait reflété par chacun et par ses espérances chez Soi.

Comme tu rends les choses complexes, cher Hassan !

C’est vrai, mais c’est aussi le reflet de toute socio-culture sur ma personnalité, moi l’enfant Hassan !

 

( tbarklah ala wald lfkih), une expression plus qu’une phrase, car elle traduit une norme et un statut de relation ou de jugement. Elle signifie : que dieu bénisse le fils du fkih.

En achetant quelque chose d’un épicier, un boucher ou un légumier, j’aurais pas droit à réclamer ou à faire condition ou réquisition. En essayant, j’entends souvent : pour notre père le fkih on ne pourrait donner des choses non convenables. Il est notre père tous.

C’est la baraka spirituelle qu’ils réclament tous. Mais cette baraka ne donnait pas excuses ou explications chez ma chère maman. Elle est logique et ferme avec les courses demandées. Touts les membres de la famille sont sujet de ses remarques ou blâmes pour une mauvaise course alimentaire.

Je portais le manteau de mon père en sortant dans la rue. Ce serait en arabe la jellaba, comme elle est l’habit formel, traditionnel et culturel, qui conclue dans sa signification symbolique, l’individu parfait moralement et en pratiques relations quotidiennes.

Je sécrétais l’envi de hurler, de dire non, d’exprimer ma compréhension et ma consciences de toutes malines exercées de la part des autres. Il y avait cette image modèle, typique gravée comme statut ou ombre veillant sur ma personnalité.

Parfois ou maintes fois, je me réjouis avec. Mais quand ça touche les libertés voulues, dommage interdites moralement et socialement, je me sens entrain de sécréter ma salive, lus encore, d’entamer  des suppressions entamées dans mon psychique et ma mémoire qui les gravent comme dans une grotte piaulé dans mon intérieur.

Le fils du fkih n’aura pas le droit à ce que les autres enfants pour avoir accès. Il doit être le bon modèle d’une éducation idéale perdue dans la vie sociale. Il doit cacher toutes ses envies, ses sentiments sensuels, son expression d’amour liée à la vie ou à l’autre sexe.

Voilà qu’on est arrivé à l’axe de toute cette analyse. Ce serait un chemin freudien qui nous nous mène vers le but même si il est dévié.

Du point de vue existentialiste, ce ne serait pas totalement une privation sensuelle que l’on réclame comme abus. C’est une liberté vitale liée  à la respiration, à l’action nécessaire, au flux sanguin…

Cet enfant mène une procédure, des protestations morales… il s’exprime en adulte de ce qui devait être dans son âge enfantin. Pourrons-nous le consolider, lui rendre des indemnités ?

Ce sera le sourire d’un bien aimé, qui n’a pas pu embrasser ! ou c’est elle qui n’a pas oser de même avec le fils di fkih !

Voilà. Ce sera un sourire à graver avec ses souvenirs d’enfance, cette timidité qui est comme un feu glaciale et rigide.