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Le blog de mondevenir/imami hassanإمامي حسن
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le moi enfant 2

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L’enfant et le voyage :

 

On reviendra aux années 70 du vingtième siècle. Le récit concernera ce qui est gravé encore dans ma mémoire. La grande station à se rappeler c’est celle du scoutisme et du campement lié avec. Précisément dans les vaccances d’été de l’année 1971. Notre association pour l’enfance (ATTOFOULA CHAABIA), où l’on a vécu de beaux moments de notre enfance avec ses activités variées dans notre ville natale surtout.

 Pour le voyage, on attendait chaque année l’arrivée de la saison de l’été pour réserver ce voyage en groupe vers les montagnes ou vers les plages.

J’avais huit ans (8 ans). J’ai passé ma deuxième année primaire en réussite. Un peu plus grand, prés à s’aventurer dans un voyage loin de ma famille mais il y avait mon grand frère présent et au soutien bien sur.

Prendre le train, un rêve réalisé. Voir d’autres groupes d’enfant et de jeunes, une découverte étonnante. Voilà. Je dormirais dans une tente. Une loi ferme pour toute la journée. Pour l’habit, le nettoyage, le sport, la natation surtout… Pas mal de chant et de récits à sauvegarder dans notre mémoire… vraiment de beaux moments affectives sont restés tracé dans notre mémoire ? Même ils sont devenus des tableaux romantiques que l’on rêve avec comme une partie tranchée du paradis.

Il y avait pas mal de groupes venant de plusieurs villes marocaines, même de l’étranger. Mais ce qui est étonnant surtout, c’est ces comparaison que l’on commencer à faire entre nous et eux. Nous, on est venu d’une petite ville montagneuse. On avait le tout pour être indépendant. Toute une dynamique de groupe pour se sentir satisfait. Entre amis et générations en relations sociales et familiales.

Le choc ! était il un jeu ou une certaine surprise et étonnement ? Ce tout serait cette vie que l’on doit vivre et survivre avec ses contradictions, ses comparaisons…

Alors je commencerais avec les lits proposés pour les scouts. Dés notre première arrivée il y avait un grand camion – peut être une marque Ford en couleur rouge devant. Il était plein de foins. On nous a ordonné à remplir notre paillasse qui va nous accueillir la nuit. Ce serait notre lit à chacun.

Le problème ne se posait pas dans ce fait car on prenait le tout pour aventure belle et bien admirée et voulu. Mais le jour où on nous a emmené vers une plage bleu, propre et calme, on a traversé le campement d’un groupe de jeune, une association nouvelle, ses lit était des matelas en couverture bleu, en matière d’éponge bien douce et soyeuse.

On riait bien sur. Etonnés, oui. On chantait notre belle chanson à nous qui enregistre la période et l’expérience après l’aventure :

L’enfant dans la grotte

Sa mère est Mariam

Deux  visages qui pleurés.

L’endormi est sur des foins.

Les foins pourris

Deux visages qui pleurés.

Dans ce chant, on transformait la chanson de la chanteuse libanaise FAYROUZ (ZAHRATE ALAMADYINE) :


الطفل في المغارة و أمه مريم وجهان يبكيان

 

لأجل من تشردوا

 

لأجل أطفال بلا منازل

 

لأجل من دافع و أستشهد في المداخل

 

و أستشهد السلام في وطن السلام

 

و سقط الحق على المداخل

L’enfant dans la grotte

Sa mère est Mariam

Deux visages qui pleurés.

Pour ceux qui sont exilés

Pour des enfants sans abri ni maisons

Pour celui qui a défendu et s’est sacrifié aux portails

La paix est tombée martyr

Dans le pays de la paix

Et le droit est tombé sacrifice aux portails.

Alors, là, on trouve une contradiction large entre deux situations. elles seraient grandes au point où l’enfant doit comparait et analyser la relation entre sa situation au campement vis-à-vis d’autres enfants et d’autres associations, meilleurs dans leurs conditions de campement et des services - matériels dont ils disposent.

Je n’oublierai jamais que notre camp était sur une colline ride, pleine de chardons croustillants et secs. On devait les brûler avant d’aménager nos tentes et leur entourage.

Je me rappelle très bien que le groupe des scouts qui venait de la ville de Fès commençait à pleurer en regardant le feu qui se propageait sut tout ce chardon de la colline. On se sentait fière d’être courageux à ce point. Bien sur j’étais l’enfant qui appartenait à ce groupe des courageux.

Entre notre colline et le campement des prestigieux groupes il y avait un oued qui traversait. La mer prenait passage pour sa propagation entre marée et extension pour créer un lac entourer de sable.

Même le vendeur ambulant des sortes de glaces, trouvait des difficultés à nous rejoindre pour en bénéficier de nos dirhams… la première fois qu’il venait et traverser, il a trouvé des difficultés et même il allait se noyer avec sa marchandise. Du haut de la colline, on trouvait une belle scène d’aventure à regarder…

L’enfant que j’étais, mince, maigre, ses genoux à peine debout. Il y avait une hat mexicaine, qu’il portait parfois. Une photo prise dans cet été a rendu la scène éternelle jusqu’à nos jours.

J’avais un transistor qui m’emmener avec ses chants et son bruit, il me liait avec le monde extérieur du campement devenu contradictoire. Ce serait un début d’histoire personnelle et sociale, dialectique aussi.

Le 10 juillet 1971, était un jour historique et horrible aussi. J’entendais des tirs de feu. Même un son de canon. Mes points d’exclamation s’aggravaient. Ma peur se multipliait. La mort était toute proche de nous. Où est ma famille maintenant ? Serait ce une mort générale ? Merde. Mes larmes coulaient.

Je dois ajouter aussi que nos vacances dans ce camp étaient à BOUZNIKA. Une plage proche de celle de SKHIRATE, là où se trouve le palais du feu Hassan 2, le roi du Maroc dans ce temps.

On nous interdisait l’utilisation de la radio. Pour une fois, mon transistor devenait dangereux et source d’ennui.

A huit ans, déjà j’ai accumulé cette conscience multiple, ce savoir contradictoire et cette appartenance à un monde dangereux peut être.