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Salomon, fils de David et de Bethsabée, est un roi d'Israël[1] (de 970 à 931 avant Jésus-Christ selon la chronologie biblique usuelle). Sa sagesse et sa justice firent de lui le roi le plus sage et juste de l'Ancien Testament. Il fait construire le premier Temple de Jérusalem. Son histoire est contée dans le Premier livre des Rois. Il eut 700 femmes de rang princier et 300 concubines qui le détournèrent de YHWH (1R, 11:3-8)[2]. Le jugement de SalomonConsidéré comme « Sage parmi les hommes », il se rendit populaire en début de règne par ses jugements pleins de sagesse. Il avait d'ailleurs demandé à Dieu (2° livre des Chroniques chapitre 1 verset 7 à 12 ) de le munir d'un cœur qui sache écouter. Le Premier livre des Rois (3, 16-28) raconte ainsi le différend qui opposa deux femmes ayant chacune mis au monde un enfant, mais dont l'un était mort étouffé. Elles se disputèrent alors l'enfant survivant. Pour régler le désaccord, Salomon réclama une épée et ordonna : « Partagez l'enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l'autre moitié à la seconde ». L'une des femmes déclara qu'elle préférait renoncer à l'enfant plutôt que de le voir sacrifié. En elle, Salomon reconnut la vraie mère, et il lui fit remettre le nourrisson. Alors « tout Israël apprit le jugement qu'avait rendu le roi, et ils vénérèrent le roi car ils virent qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice ». Ce célèbre épisode de la vie du Roi Salomon a donné lieu à l'expression « jugement de Salomon ». Il peut signifier soit que face à l'impossibilité d'établir la vérité dans un litige, on partage les torts entre deux parties, soit on met ces mêmes parties devant une situation qui oblige l'une d'elles au moins à changer sa stratégie. Ce cas fait partie de ceux étudiés en théorie des jeux à somme non-nulle au même titre que la Crise des missiles de Cuba, avec laquelle elle a des affinités (mettre l'une des parties dans une position intenable, et forcer l'issue en faveur du gagnant-perdant et non du perdant-gagnant). Anachroniquement on pourrait dire aujourd'hui que le roi Salomon a fait un coup de bluff, un coup de poker menteur. Le jugement de SalomonConsidéré comme « Sage parmi les hommes », il se rendit populaire en début de règne par ses jugements pleins de sagesse. Il avait d'ailleurs demandé à Dieu (2° livre des Chroniques chapitre 1 verset 7 à 12 ) de le munir d'un cœur qui sache écouter. Le Premier livre des Rois (3, 16-28) raconte ainsi le différend qui opposa deux femmes ayant chacune mis au monde un enfant, mais dont l'un était mort étouffé. Elles se disputèrent alors l'enfant survivant. Pour régler le désaccord, Salomon réclama une épée et ordonna : « Partagez l'enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l'autre moitié à la seconde ». L'une des femmes déclara qu'elle préférait renoncer à l'enfant plutôt que de le voir sacrifié. En elle, Salomon reconnut la vraie mère, et il lui fit remettre le nourrisson. Alors « tout Israël apprit le jugement qu'avait rendu le roi, et ils vénérèrent le roi car ils virent qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice ». Ce célèbre épisode de la vie du Roi Salomon a donné lieu à l'expression « jugement de Salomon ». Il peut signifier soit que face à l'impossibilité d'établir la vérité dans un litige, on partage les torts entre deux parties, soit on met ces mêmes parties devant une situation qui oblige l'une d'elles au moins à changer sa stratégie. Ce cas fait partie de ceux étudiés en théorie des jeux à somme non-nulle au même titre que la Crise des missiles de Cuba, avec laquelle elle a des affinités (mettre l'une des parties dans une position intenable, et forcer l'issue en faveur du gagnant-perdant et non du perdant-gagnant). Anachroniquement on pourrait dire aujourd'hui que le roi Salomon a fait un coup de bluff, un coup de poker menteur. Un règne de paix et de prospéritéÀ son avènement, Salomon doit faire face à de nombreuses (1445) rivalités et révoltes au sein de son royaume. Il élimine les partisans de son demi-frère Adonias. Le prêtre Abyatar (Abiathar) est exilé et Joab est exécuté. Le pharaon Siamon profite de la mort de David pour organiser une expédition en Palestine. Il prend et détruit Gezer. Mais devant l’armée de Salomon, il préfère une paix de compromis. Il donne sa fille en mariage à Salomon avec pour dot Gezer. Salomon s’engage probablement à ne pas attaquer la pentapole philistine. Avec ce mariage Salomon signe un traité avec Siamon où il est autorisé à fixer, de manière permanente, les frontières méridionales de son royaume en occupant Gezer, qui dorénavant, restera une région d'Israël. Salomon organise une expédition militaire à Hamath et Zoba pour contrôler Tadmor (Palmyre) et la route des caravanes. Son règne marque cependant une période de paix, de prospérité et d'abondance. Le roi-bâtisseur fait ériger dans sa capitale des édifices colossaux (le Temple, le palais royal et les fortifications de Jérusalem). Il bâtit le premier Temple de Jérusalem. C'est dans sa quatrième année de règne que Salomon se mit à bâtir le temple, qui fut achevé en sept ans et demi. C'est le temple et non plus le tabernacle, qui fut alors le centre du culte public. L'organisation du royaume de SalomonSalomon organise l’administration de son Empire, tâche qui lui vaut la réputation de « sage » (hâkâm) :
Le déclinSelon la Bible (1R XI,3), Salomon a pris 700 épouses et 300 concubines. Il laissa se développer des religions païennes dans son entourage « et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur auprès d'autres dieux » (1R XI,4 et 5). L'infidélité de Salomon à garder l'alliance avec Dieu entraîna la colère divine : « Parce que tu as fait cela[3], (…) Je t'arracherai le royaume (…) Seulement, Je ne le ferai pas dans tes jours, à cause de David, ton père. Mais Je l'arracherai de la main de ton fils. » (1R XI,9 à 13) À la fin du règne, la levée de lourds impôts et l'institution de la corvée provoquent des révoltes qui aboutiront à la partition du royaume d'Israël après la mort de Salomon (-931). Selon le Coran, Salomon (Soulayman) n'a jamais été mécréant et n'entraina pas la colère d'Allah :
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Siamon est l'une des figures illustres de la XXIe dynastie. Manéthon lui compte neuf ans de règne, mais les recherches actuelles penchent plutôt vers un règne de 19 ans d'environ -978 à -959[1].
De tous les rois de cette dynastie, Siamon est sans aucun doute le plus actif. Sous son règne, l'Égypte retrouve une politique extérieure plus dynamique. Il mène une guerre contre les Philistins qui menaçaient les accès aux ports, il prend et ravage Gezer. C'est pendant cette période que le roi David envahit le royaume d'Édom et contraint son roi Haddad à prendre la fuite. Il arrive alors en Égypte où Siamon l'accueille et lui donne en mariage une princesse égyptienne. De cette union naît un fils, Genoubath, qui est élevé à la cour de Pharaon. À la mort de David, Haddad reprend son royaume sous la protection des égyptiens. C'est alors que Salomon (-970 à -931) devient roi d’Israël. Siamon passe également une alliance avec lui qui se concrétise à nouveau par un mariage du roi d’Israël avec une princesse égyptienne. L'activité architecturale de Siamon est marquée par l'agrandissement du temple d’Amon de Tanis avec l'édification notamment d'un grand pylône qu'il fait orner d'une paire d'obélisque certainement prélevés sur le site de Pi-Ramsès. Il fait construire ou déjà agrandir le temple de Mout situé au sud est de l'enceinte d'Amon, parachevant ainsi l'urbanisme de la Thèbes du Nord. Il entreprend aussi des travaux à Héliopolis et à Memphis où il y favorise le clergé de Ptah en place et fait édifier un temple d'Amon. Sous son règne se produit le dernier grand pillage de la nécropole thébaine qui conduisit le grand prêtre d'Amon à ensevelir les momies royales dans la tombe d'Inhâpy (tombe DB320 au site de Deir el-Bahari). Il meurt sans descendance connue.
L'ultime sépulture de Siamon a été découverte par le Pr. Pierre Montet lors des fouilles qu'il effectua sur le site de Tanis à la fin des années 1930, mettant au jour une véritable nécropole royale. Le roi a dû s'y faire aménager un caveau qui n'a pas été retrouvé, sans doute détruit par la suite lors de la réutilisation de la nécropole par les pharaons de la XXIIe dynastie. Sa momie ainsi qu'une partie congrue de son mobilier funéraire a été néanmoins sauvegardée car elle fut réinstallée, sans doute pendant cette période, dans l'antichambre du tombeau de Psousennès Ier, le grand-père de Siamon. Le sarcophage de bois s'était désagrégé en raison des mauvaises conditions de conservation du sol tanite. Le corps du roi réduit à l'état de squelette ne portait plus qu'une partie des richesses qu'il avait du posséder initialement lors de son enterrement, indiquant clairement que sa tombe avait été pillée sans doute peu de temps après avoir été enterré. Devant l'estrade sur laquelle avait été déposé le sarcophage du roi, c'est une véritable collection d'oushebti au nom de Siamon qui y a été déposée comportant 29 chefs et 345 serviteurs destinés à répondre à l'appel du royal défunt dans le royaume d'Osiris[2]. Ce sont ces oushebtis déposés à proximité ainsi que notamment un scarabée de cœur inscrit à son nom découvert parmi les restes du sarcophage qui ont permis d'identifier la momie du roi[3].
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